C.M.du 14 septembre 1953 (2° partie)

Acquisition de la propriété Latour

M. Davidsen mobilise l’attention de ses collègues sur l’importante question d’acquisition du terrain Latour destinée à édifier des constructions pour accession à la propriété. Il les informe des pourparlers engagés et des démarches entreprises à ce jour avec les héritiers Latour.

M. le Maire propose que la propriété Latour soit utilisée à une opération groupée d’accession à la propriété à initiative municipale. Désirant voir aboutir au plus tôt la solution projetée en faveur des sans-abri. Le Conseil approuve ce modificatif à l’unanimité.

M. le Maire précise, qu’en cas de refus et ainsi que l’autorise la loi, il sera contraint de mettre en train la procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique à l’effet d’acquérir ce terrain sur lequel il est envisagé la construction de 117 logements.

Rappelant la pénurie sans cesse grandissante des logements à Senlis, il fait savoir que, d’ores et déjà, plus d’une centaine de demandes de logements sont parvenues à la mairie. Dans son compte rendu, ‘‘La Semaine de l’Oise’’ relève que « sur un ton énergique, M. Davidsen assure une fois encore que les négociations seront poursuivies sans défaillance et caresse le ferme espoir de voir aboutir ses efforts dans un avenir prochain et dans de bonne conditions réciproques. »

Questions diverses

‘‘La Semaine de l’Oise’’ écrit : « L’ordre du jour étant épuisé, M. Davidsen aimerait pouvoir dire qu’il a pu constater  que grâce à la compréhension de tous nos concitoyens, les rues de la cité présentent un aspect beaucoup plus propre que jadis… »

Deux vœux sont ensuite présentés  :

M. Guy Amyot d’Inville souhaite que toutes les dispositions soient prises par les pouvoirs publics afin que le mouvement de baisse déclenché à Paris s’étende rapidement au département de l’Oise, en particulier à Senlis, et ce, afin de soulager la situation des classes peu aisées.

M. Félix Leclerc souhaite que le nécessaire soit fait afin de libérer les chemins communaux au lieudit « les Sables » de l’emprise des propriétaires voisins qui les ont mis en culture sans respecter le bornage.

Ces vœux sont adoptés à l’unanimité.