DES TRACTS NAUSÉABONDS

Publié le par la-victime-habite-au-21

ECHOS-SENLISIENS-1.jpegDans son édition du 10 janvier, le journal « l’Union » écrivait : « C’est Cornélien ! dit-on gravement dans les milieux sérieux. C’est Clochemerlien sourit-on avec goguenardise dans les milieux… moins sérieux. Comment faut-il prendre la chose ? »

Résumons : Depuis deux mois des tracts nauséabonds circulent dans Senlis pour salir le premier magistrat et sa famille. Bien évidemment, l’intéressé n’en était pas informé puisque non destinataire et personne à ce jour n’avait su comment lui en parler.

Aussi, Yves Carlier et René Rambure-Lambert avaient-ils décidé d’en entretenir Jean Fretay. Au cours de l’entretien, Yves Carlier proposa que l’on réunisse les conseillers municipaux qui ont toujours montré une solidarité intangible à l’égard de Jean Davidsen.

C’est ainsi qu’au domicile de René Rambure-Lambert, entouré de Jean Fretay et Yves Carlier se retrouvèrent les membres suivants : Guy Amyot d’Inville, Roland Ansel, Georges Blin, Jean Caillet, Yves Carlier, Adrien Duval, Félix Leclerc, Marguerite Lesage, le Commandant William Marot, Raymond Robette, Jean Rochet et Maurice Sanson. Charles Delobelle, Mme Eugénie Guillot et le Docteur René Lemaître étant excusés pour raison de santé. Soit 17 Conseillers municipaux sur 23… (1)

Au cours de cette réunion, plusieurs Conseillers présentèrent les dits tracts dont ils avaient été destinataires.

Après que les participants exprimèrent leur dégoût devant la teneur de ces tracts, il fut décidé :

- Jean Fretay et le Commandant Marot furent chargés de rencontrer Edmond Pont pour connaître sa position à l’égard de ces tracts. (2)

 

- de mandater Jean Fretay et Yves Carlier pour en informer le Maire et lui proposer de rédiger une « mise au point ».

 

- d’obtenir du Maire qu’un dépôt de plainte soit dûment déposé.

 

(1) En effet, depuis la fin de l’année passée une dissidence au sein du Conseil municipal était animée par Edmond Pont, soutenu par Marie Aublet, Hector Delannoy, rejoints plus tard par Gustave Cériez. Nous reviendrons sur l’objet de cette dissidence dans un prochain article.

(2)  Jean Pont exprima sa totale solidarité et intervint auprès de son « groupe » pour co-signer le texte qui sera proposé à l’ensemble des conseillers.

Publié dans 1955

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C
Je vois que de tout temps, le Maire n'a pas été épargné par d'odieuses calomnies, de toutes sortes, des Senlisiens.<br /> Mais ces édiles, tant que Jean Davidsen et Jean-Christophe CANTER n'avaient rien à se repocher et ce sont des hommes droits. Jean Davidsen et Jean-Christophe Canter étaient passionnés par Senlis<br /> !!!
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