UNE LIAISON MATINALE SENLIS-PARIS

Publié le par la-victime-habite-au-21

TRANSPORTSLa municipalité préoccupée par les doléances qu’émettent un certain nombre de Senlisiens et des environs qui, travaillant chaque jour à Paris, souhaitent la mise en circulation d’un car qui partirait de Senlis à une heure matinale afin de leur permettre d’honorer les contraintes horaires de leurs emplois, le premier magistrat avait missionné M. Maurice Sanson avec deux objectifs :

-recevoir les doléances des personnes intéressées (sur la base de la pétition mise en place par l’Oise-Matin) afin d’établir des propositions d’horaires en fonction des emplois ;

-intervenir auprès des compagnies de car pour réduire au maximum le coût à supporter par les travailleurs qui seront soumises aux compagnies de car.

Le journal, dans son édition du 17 septembre 1954 relatait : « A la suite de ses louables efforts et des multiples démarches qu’il a entreprises, M. Davidsen a reçu ces jours-ci, de la société ‘‘Sceta’’ une lettre l’informant qu’à dater d’aujourd’hui 17 septembre, sauf dimanches et fêtes, une liaison par autobus entre Senlis, Pontarmé, La Chapelle en Serval, Orry la ville, sera assurée. Cette navette partira de Senlis à 5h15 pour arriver à la gare Sncf d’Orry la ville avant l’arrivée du train pour Paris à 5h49 pour arriver à Paris à 6h44. Le retour se fera de la gare d’Orry la ville à 19h58 en tenant compte des trains venant de Paris et de Creil.

Il sera délivré des abonnements ouvriers valables 6 jours par semaine, comportant une réduction de 50% sur les prix pleins tarifs.

Et l’Oise-Matin de conclure : « C’est avec une profonde satisfaction que nos concitoyens apprendront ainsi que leur légitime revendication est enfin honorée d’un heureux sort et que, grâce à la ferme volonté de M. Davidsen, leurs vœux sont aujourd’hui, pleinement comblés. »

 

Faits de société

Depuis quelques temps, de jeunes scootéristes Senlisiens, semblent assimiler nos rues à des autodromes, prenant un malin plaisir à circuler-ceci uniquement par fanfaronnade- à des allures de bolides dans toutes les artères.

Ne pourraient-on rappeler ces jeunes imprudents à plus de modération et surtout au respect des prescriptions de l’arrêté municipal réglementant la vitesse dans la traversée de l’agglomération.

Quelques avertissements, formulés en des termes énergiques auraient, nous en sommes convaincus, tôt fait de réduire à néant les facéties aussi stupides que dangereuses de ces jeunes « motards » en herbe. (l’Oise-Matin du 17/09/1954)

Publié dans 1954

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article